Après une première année de partenariat avec la Bâloise Assurance Luxembourg, nous pouvons annoncer que le travail commun porte ses premiers fruits concrets. Immédiatement après le début de la collaboration, un processus a été engagé en parallèle avec des formations internes début 2020 pour développer un produit d’assurance durable concret - durable au sens d’investissements durables.
A la fin du mois d’avril, la Bâloise a lancé le produit d’assurance-vie "SwitchPlan". Ce premier produit d’assurance durable luxembourgeois intègre des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), des critères fondamentaux qui guident désormais les investisseurs désireux de créer de la valeur pour eux-mêmes, mais qui privilégient la durabilité des investissements.
Au lieu d’essayer d’intégrer les considérations de durabilité dans les produits existants après coup, comme le font certains autres acteurs de la place financière, ce qui donne souvent des résultats plus médiocres que prévu, la Bâloise a décidé de créer une nouvelle gamme de fonds durables qui reflètent les profils de risque courants, de conservateur à averse au risque, et qui peuvent également servir de base à d’autres produits d’assurance durables à une date ultérieure.
Il s’agit de cinq fonds collectifs internes, appelés "Baloise Eticx". Ils correspondent à cinq stratégies ou profils d’investisseurs différents : Conservateur (100 % d’obligations), défensif (75 % d’obligations), équilibré (50 % d’actions/obligations), dynamique (75 % d’actions) et agressif (100 % d’actions). Ils sont gérés par un gestionnaire d’investissement externe, Degroof Petercam Asset Management (DPAM).
Comme la Bâloise n’a pas créé de fonds durables, nous n’avons pu exercer qu’une influence indirecte sur la stratégie et les critères d’investissement. Néanmoins, nous avons été satisfaits du processus et de la transparence de la Bâloise et de DPAM.
Ajout de mars 2023 : Notre fierté initiale pour notre rôle d’accoucheur de Switch Plan, qui s’est également traduite par une recommandation, a toutefois cédé la place à la désillusion au terme des trois années de collaboration : l’impact des fonds sur l’économie réelle est tout au plus indirect et ce produit est également très cher. Nous avons donc demandé à la Baloise de retirer notre logo recommandant Switch Plan.
Plus d’informations sur SwitchPlan
Interview "Bâloise Assurances, déjà dans l’après-crise" dans entreprises magazine
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